Le vendredi 24 mai 2024, la première session ordinaire de la Commission Nationale de consultation, de concertation et de négociations collectives/gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales/Patronat s’est ouverte à la salle de conférence des Tours administratives à Cotonou sous la présidence du monsieur Abdoulaye Bio TCHANE ministre d’État, chargé du développement et de la Coordination de l’action gouvernementale. Du côté des confédérations syndicales on a noté la présence du camarade Nagnini KASSA MAMPO Secrétaire Général de la CSTB, camarade Richard d’ALMEIDA, 1er Secrétaire Général Adjoint de la CSA-BENIN et Camarade Codjo HINLIN, Secrétaire Général de la COSI-BENIN, chacun accompagné d’un membre de sa confédération.
Dans son discours d’ouverture, le ministre d’Etat, ABOUDOULAYE BIO TCHANE, après les salutations d’usage est revenu sur le même langage habituel en ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement en faveur des travailleurs alors qu’en réalité, ces mesures sont sans effets sur le quotidien des travailleurs. Après cette étape la parole a été donné aux confédérations syndicales qui ont lu leurs déclarations. Le camarade Nagnini KASSA MAMPO a lu celle concernant la CSTB et le camarade Richard d’ALMEIDA pour le compte des six autres centrales et confédérations syndicales.
Sur la question de la cherté de la vie, le gouvernement a montré que ce n’est pas le Bénin seul qui est frappé. C’est une situation internationale, continentale et sous régionale et que le gouvernement de la rupture a fait de grand effort vis-à-vis de la population.
En ce qui concerne les revendications des travailleurs, nous avons abordé seulement la question des avancements bloqués à l’indice 11. Le gouvernement a promis comme d’habitude que ce point trouvera satisfaction les jours à venir. La partie syndicale a signifié qu’en 2023 c’était le même refrain. La session est suspendue pour reprendre en juin 2024
Position de la CSTB.
La CSTB, dans sa déclaration au début de la séance a déjà montré que les lois scélérates, liberticides ; antisociales rendent la vie difficile aux travailleurs et aux peuples et que depuis 2016 à ce jour, ces rencontres de négociations n’aboutissent à rien de concret. Elle pense que le gouvernement doit diminuer les taxes et impôts, subventionner les produits de première nécessité, augmenter les salaires, la réouverture des structures de prévoyance alimentaire et des sociétés fermées, la diminution de 50 % des taxes des ponts péages et le reversement de tous les AME en ACDPE.
Conclusion.
Camarades travailleurs ;
Rien de bon ne sortira de ces rencontres de négociation sans les luttes. C’est ce que vous avez compris en reprenant les luttes un peu partout. Nous devons intensifier les luttes par les grève, les sit-in, les marches… pour déchirer les lois antisociales et liberticides afin d’obtenir la satisfaction de nos revendications. Seule la lutte peut donner du poids aux confédérations syndicales à la table de négociation et permettra au pouvoir de reculer dans son élan anti social et liberticide.
Seule la lutte paie
TOUS ENSEMBLE !
TOUS ENSEMBLE !
CONTRE LA FAIM ET LA MISERE
POUR LES LIBERTES ET LA LIBERATION DES DETENUS POLITIQUES.
Fait à cotonou le 25 mai 2024.
Pour la CSTB
Le secrétaire général adjoint
Norbert K. KOUTO
